LA MALADIE CARDIO VASCULAIRE

A MALADIE CARDIO VASCULAIRE. PORTAIT D UNE TUEUSE EN SERIE 1- Qu’est ce que le système cardiovasculaire ? Le système cardio-vasculaire est constitué, comme son nom l’indique d’ailleurs, du cœur et des vaisseaux. Le cœur, pompe inusable (ou presque) qui assure les échanges sanguins avec les poumons d’une part (petite circulation, dont le rôle est l’oxygénation du sang) et avec tous les tissus et organes du corps humain d’autre part (grande circulation, qui permet de subvenir aux besoins métaboliques de toutes les cellules vivantes, aussi éloignées du cœur soient-elles) Les vaisseaux eux, sont les « conduits » qui permettent de véhiculer le sang pompé par le cœur, vers puis à partir des organes périphériques. Il est bien entendu évident, que tout dysfonctionnement survenant dans le « moteur » ou dans les « conduits » va entraver l’irrigation des tissus et organes périphériques, avec des conséquences plus ou moins graves, selon la nature et le degré de ce dysfonctionnement. 2- Qu’entend-on par « maladie cardiovasculaire » ? Comme tous les appareils, le système cardio-vasculaire peut être sujet à des atteintes diverses, pouvant toucher le cœur lui-même ou les vaisseaux, réunies sous le terme « maladies cardiovasculaires ». Ce terme fait néanmoins allusion à deux types de pathologies, qui sont finalement les plus redoutables : - L’insuffisance cardiaque : maladie touchant le muscle cardiaque qui n’est plus apte à remplir sa fonction de pompe mécanique de façon optimale. - L’athérosclérose artérielle des organes nobles : il s’agit de la constitution de plaques à l’intérieur de la lumière des vaisseaux (faites de cholestérol, cellules inflammatoires, cellules musculaires …) entravant l’écoulement normal du sang, et exposant à des complications aigues pouvant être mortelles. Les localisations les plus redoutables sont : les artères coronaires (artères nourricières du cœur) et les artères à destinée cérébrale. 3- La maladie cardiovasculaire est-elle fréquente ? Dans toutes les statistiques mondiales récentes, la maladie cardiovasculaire demeure la première cause de mortalité dans le monde, devançant ainsi les cancers, et la mort de cause accidentelle. Cette tendance est d’autant plus marquée dans les pays industrialisés, malgré une baisse significative durant ces 25 dernières années, imputable aux progrès diagnostiques et thérapeutiques. Au Maroc, il n’existe malheureusement pas de statistiques nationales précises sur la morbi-mortalité cardiovasculaire, mais les registres locaux ainsi que le mode de vie désormais de plus en plus occidentalisé, laissent supposer que notre pays ne fait pas exception du constat mondial. 4- Quels sont les facteurs qui prédisposent aux maladies cardiovasculaires ? Appelés dans le jargon médical « les facteurs de risques cardiovasculaires », les situations prédisposantes à la maladie cardiovasculaire et plus spécifiquement à l’athérosclérose sont très importantes à connaitre, tant leur éviction (quand cela est possible) ou bien leur réduction, permet de prévenir la survenue des événements cardiovasculaires. Nous n’évoquerons dans ce chapitre que les facteurs les plus importants et les plus validés : A- Facteurs non modifiables (sur lesquels on ne peut pas agir) - L’Age : le risque cardiovasculaire augmente avec l’âge, et la zone à risque est atteinte à partir de 60ans chez la femme et 50ans chez l’homme (la maladie cardiovasculaire pouvant bien entendu se manifester bien avant, surtout en présence d’autres facteurs de risque) - Le Sexe : les hommes font –statistiquement – plus d’événements cardiovasculaires que les femmes, en grande partie car les hormones sexuelles chez la femme ont un effet protecteur sur les artères. B- Les facteurs modifiables : - Le Diabète : a fortiori quand il est déséquilibré - L’hypertension artérielle : A fortiori quand elle est mal contrôlée - L’obésité : notamment l’obésité abdominale - Le tabac : le risque encouru dépend de la quantité et de la durée du tabagisme - La dyslipidémie : élévation des lipides dans le sang, le cholestérol notamment, et surtout sa fraction LDL (le mauvais cholestérol) 5- Que faire pour rester à l’abri ? Il est vrai que l’on ne peut jamais être à 100% à l’abri d’une atteinte cardiovasculaire, car comme nous l’avons vu, la présence de plusieurs facteurs de risques ne dépend pas de la volonté de chacun, le vieillissement, la survenue d’un diabète ou d’une hypertension en sont un exemple. Mais il est évident qu’un certain nombre de conduites permettent de minimiser le risque ou de retarder la survenue de certaines complications. En résumé, ces quelques points sont d’une importance capitale et permettent d’éviter en grande partie, les « pannes » du système cardio-vasculaire : - Ne fumez pas, et si vous le faites déjà, pensez dés maintenant à arrêter, vous pouvez vous faire aider d’un spécialiste en tabacologie pour amorcer le sevrage - Faites de l’activité physique, trois séances hebdomadaires de 30min chacune est un minimum à respecter ! - En cas de survenue d’un diabète ou d’une hypertension ou d’une dyslipidémie, un suivi rigoureux chez un spécialiste est le seul garant d’un contrôle de ses maladies qui –lorsqu’elles s’installent – le sont pour le restant de la vie et doivent à ce titre être bien gérées - Equilibrez votre régime alimentaire : plus de fibres, d’acides gras insaturés, d’oméga 3 et d’antioxydants, moins d’acides gras saturés, de sucre et de sel. Le régime dit « méditerranéen » est le plus recommandé (poisson, huile d’olive quotidienne, salades et légumes y sont les aliments favorisés) En somme, l’hygiène de vie est un outil de taille dans la prévention des maladies cardiovasculaires car il est sans rappeler qu’un dirham dépensé en prévention en vaut dix mille en traitement quand le mal est déjà installé … Ce dirham est même plus symbolique que matériel, car, nous le savons tous, la plupart des mesures de bonne conduite sont gratuites et à la portée de tous ! vous n’avez désormais aucun prétexte pour ne pas prendre soin de votre cœur ! Dernière modification le lundi, 17 . PORTAIT D UNE TUEUSE EN SERIE 1- Qu’est ce que le système cardiovasculaire ? Le système cardio-vasculaire est constitué, comme son nom l’indique d’ailleurs, du cœur et des vaisseaux. Le cœur, pompe inusable (ou presque) qui assure les échanges sanguins avec les poumons d’une part (petite circulation, dont le rôle est l’oxygénation du sang) et avec tous les tissus et organes du corps humain d’autre part (grande circulation, qui permet de subvenir aux besoins métaboliques de toutes les cellules vivantes, aussi éloignées du cœur soient-elles) Les vaisseaux eux, sont les « conduits » qui permettent de véhiculer le sang pompé par le cœur, vers puis à partir des organes périphériques. Il est bien entendu évident, que tout dysfonctionnement survenant dans le « moteur » ou dans les « conduits » va entraver l’irrigation des tissus et organes périphériques, avec des conséquences plus ou moins graves, selon la nature et le degré de ce dysfonctionnement. 2- Qu’entend-on par « maladie cardiovasculaire » ? Comme tous les appareils, le système cardio-vasculaire peut être sujet à des atteintes diverses, pouvant toucher le cœur lui-même ou les vaisseaux, réunies sous le terme « maladies cardiovasculaires ». Ce terme fait néanmoins allusion à deux types de pathologies, qui sont finalement les plus redoutables : - L’insuffisance cardiaque : maladie touchant le muscle cardiaque qui n’est plus apte à remplir sa fonction de pompe mécanique de façon optimale. - L’athérosclérose artérielle des organes nobles : il s’agit de la constitution de plaques à l’intérieur de la lumière des vaisseaux (faites de cholestérol, cellules inflammatoires, cellules musculaires …) entravant l’écoulement normal du sang, et exposant à des complications aigues pouvant être mortelles. Les localisations les plus redoutables sont : les artères coronaires (artères nourricières du cœur) et les artères à destinée cérébrale. 3- La maladie cardiovasculaire est-elle fréquente ? Dans toutes les statistiques mondiales récentes, la maladie cardiovasculaire demeure la première cause de mortalité dans le monde, devançant ainsi les cancers, et la mort de cause accidentelle. Cette tendance est d’autant plus marquée dans les pays industrialisés, malgré une baisse significative durant ces 25 dernières années, imputable aux progrès diagnostiques et thérapeutiques. Au Maroc, il n’existe malheureusement pas de statistiques nationales précises sur la morbi-mortalité cardiovasculaire, mais les registres locaux ainsi que le mode de vie désormais de plus en plus occidentalisé, laissent supposer que notre pays ne fait pas exception du constat mondial. 4- Quels sont les facteurs qui prédisposent aux maladies cardiovasculaires ? Appelés dans le jargon médical « les facteurs de risques cardiovasculaires », les situations prédisposantes à la maladie cardiovasculaire et plus spécifiquement à l’athérosclérose sont très importantes à connaitre, tant leur éviction (quand cela est possible) ou bien leur réduction, permet de prévenir la survenue des événements cardiovasculaires. Nous n’évoquerons dans ce chapitre que les facteurs les plus importants et les plus validés : A- Facteurs non modifiables (sur lesquels on ne peut pas agir) - L’Age : le risque cardiovasculaire augmente avec l’âge, et la zone à risque est atteinte à partir de 60ans chez la femme et 50ans chez l’homme (la maladie cardiovasculaire pouvant bien entendu se manifester bien avant, surtout en présence d’autres facteurs de risque) - Le Sexe : les hommes font –statistiquement – plus d’événements cardiovasculaires que les femmes, en grande partie car les hormones sexuelles chez la femme ont un effet protecteur sur les artères. B- Les facteurs modifiables : - Le Diabète : a fortiori quand il est déséquilibré - L’hypertension artérielle : A fortiori quand elle est mal contrôlée - L’obésité : notamment l’obésité abdominale - Le tabac : le risque encouru dépend de la quantité et de la durée du tabagisme - La dyslipidémie : élévation des lipides dans le sang, le cholestérol notamment, et surtout sa fraction LDL (le mauvais cholestérol) 5- Que faire pour rester à l’abri ? Il est vrai que l’on ne peut jamais être à 100% à l’abri d’une atteinte cardiovasculaire, car comme nous l’avons vu, la présence de plusieurs facteurs de risques ne dépend pas de la volonté de chacun, le vieillissement, la survenue d’un diabète ou d’une hypertension en sont un exemple. Mais il est évident qu’un certain nombre de conduites permettent de minimiser le risque ou de retarder la survenue de certaines complications. En résumé, ces quelques points sont d’une importance capitale et permettent d’éviter en grande partie, les « pannes » du système cardio-vasculaire : - Ne fumez pas, et si vous le faites déjà, pensez dés maintenant à arrêter, vous pouvez vous faire aider d’un spécialiste en tabacologie pour amorcer le sevrage - Faites de l’activité physique, trois séances hebdomadaires de 30min chacune est un minimum à respecter ! - En cas de survenue d’un diabète ou d’une hypertension ou d’une dyslipidémie, un suivi rigoureux chez un spécialiste est le seul garant d’un contrôle de ses maladies qui –lorsqu’elles s’installent – le sont pour le restant de la vie et doivent à ce titre être bien gérées - Equilibrez votre régime alimentaire : plus de fibres, d’acides gras insaturés, d’oméga 3 et d’antioxydants, moins d’acides gras saturés, de sucre et de sel. Le régime dit « méditerranéen » est le plus recommandé (poisson, huile d’olive quotidienne, salades et légumes y sont les aliments favorisés) En somme, l’hygiène de vie est un outil de taille dans la prévention des maladies cardiovasculaires car il est sans rappeler qu’un dirham dépensé en prévention en vaut dix mille en traitement quand le mal est déjà installé … Ce dirham est même plus symbolique que matériel, car, nous le savons tous, la plupart des mesures de bonne conduite sont gratuites et à la portée de tous ! vous n’avez désormais aucun prétexte pour ne pas prendre soin de votre cœur ! Dernière modification le lundi, 17