Les fractures diaphysaires de l'humérus Les signes cliniques sont la douleur, le gonflement et l’impossibilité de mobiliser le membre supérieur.
La radiographie confirme le diagnostic clinique. Le risque majeur de la fracture de l’humérus est la lésion du nerf radial, ce nerf cravatant l’os en son tiers moyen / tiers inférieur. La lésion peut être occasionnée par la fracture ou par l’œdème engendré par celle-ci. Anatomie Selon le siège et le type de fracture, la méthode thérapeutique sera différente. Le traitement orthopédique En cas de fracture non déplacée, le membre supérieur est immobilisé « coude au corps » pendant trois mois. Après consolidation osseuse, l’immobilisation est ôtée, la rééducation peut débuter. Risques du choix thérapeutique Lésions neurologiques dues à la fracture Déplacement secondaire de la fracture Cal vicieux Séquelles fonctionnelles Pseudarthrose Algodystrophie Les alternatives chirurgicales Toutes les interventions ci dessous se déroulent au bloc opératoire, dans des conditions rigoureusement aseptiques.Le patient a bénéficié de la préparation cutanée d'usage en chambre avant d'être conduit au bloc opératoire. Comme pour la plupart des interventions en chirurgie orthopédique, une antibiothérapie péri opératoire est instituée selon les recommandations de la SFAR (société française d’anesthésie et réanimation) L’ostéosynthèse par clou centromédullaire Cette intervention est réservée aux fractures des deux tiers supérieurs de la diaphyse humérale. Intervention Le patient est installé sur la table d’opération. Après la préparation cutanée d’usage au bloc opératoire, les champs stériles sont placés. Par plusieurs incisions, sous contrôle radioscopique, le chirurgien pose le matériel d’ostéosynthèse : le clou huméral qui sera verrouillé en amont et en aval de la fracture par des vis. Suites opératoires Le membre supérieur est immobilisé « coude au corps » pour une durée qui sera fonction de la stabilité du montage puis commence une mobilisation douce. Risques opératoires Lésions neurologiques dues à la fracture ou à la réduction peropératoire Hématome Infection du site opératoire Séquelles fonctionnelles Raideur de l’épaule Déplacement secondaire de la fracture Pseudarthrose Algodystrophie Le brochage rétrograde Intervention Le patient est installé sur la table d’opération. Après la préparation cutanée d’usage au bloc opératoire, les champs stériles sont placés. Sous contrôle radioscopique, les broches sont introduites par un mini abord au dessus du coude. Les broches remontent jusqu’à la tête humérale et ont pour objectif d’aligner « grossièrement » le foyer de fracture. Suites opératoires Le membre supérieur est immobilisé « coude au corps » pendant trois mois. Risques opératoires Lésions neurologiques dues à la fracture ou à la réduction peropératoire Hématome Infection du site opératoire Séquelles fonctionnelles Déplacement secondaire de la fracture Pseudarthrose Algodystrophie L’ostéosynthèse par plaque vis Intervention: Le patient est installé sur la table d’opération. Après la préparation cutanée d’usage au bloc opératoire, les champs stériles sont placés. L’incision se fait sur la face externe du bras, suffisamment longue pour visualiser la totalité de la fracture et poser le matériel d’ostéosynthèse. Le nerf radial est tout d’abord repéré et protégé. Une fois la réduction de la fracture obtenue, la plaque est posée contre l’humérus et maintenue par des vis. Suites opératoires Le membre supérieur est immobilisé « coude au corps » pendant trois mois. Risques opératoires Lésions neurologiques Hématome Infection du site opératoire Séquelles fonctionnelles Déplacement secondaire de la fracture Pseudarthrose Algodystrophie
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